Maurice LeBlanc - La Barre-y-va
La Barre-y-va
Maurice LeBlanc
Mô tả
Raoul d’Avenac rentre tard, un soir, du théâtre dans une de ses garçonnières. À sa surprise, le domicile est tout éclairé et une jeune femme à la figure intéressante est là appuyée sur le guéridon et qui semble l’attendre. Raoul pense à une bonne fortune mais la jolie blonde ne veut pas qu’on la touche. En réalité, la créature est épouvantée et c’est pour se refugier qu’elle s’est introduite chez lui. Dans le même temps, une vieille connaissance, le brigadier Théodore Béchoux, l’appelle par téléphone de la région normande où il était en convalescence, pour lui demander de l’aide dans une affaire compliquée près du Havre, à Radicatel, une localité qui n’est visiblement pas inconnue de sa belle visiteuse.
Le manoir de La Barre-y-va (allusion au phénomène régional de mascaret), sis près d’une rivière, l’Aurelle, est maintenant la propriété de Bertrande et de Catherine, deux sœurs qui furent élevées par leur grand-père, Michel Montessieux, industriel installé à Paris, et qui ne passait à la Barre-y-va que deux fois par an. Ce dernier, passionné de sciences occultes et d’alchimie est mort subitement il y a près de deux ans. Les sœurs sont revenues au domaine qui avait depuis été abandonné, pour y passer l’été. Le lendemain d’une soirée au manoir à laquelle Béchoux était convié en voisin, ce policier bénévole est alerté par la découverte d’un corps gisant au bord de la rivière. Monsieur Guercin, l’époux de Catherine, vient d’être assassiné. Ce ne sera pas, de loin, le seul événement dramatique de l’affaire. Lupin va être confronté à une des plus ahurissantes énigmes de son existence. La manière dont il va suivre cette longue enquête fait penser à celle du détective d’Agatha Christie. La situation deviendra si périlleuse que Catherine délivre un blanc-seing : « Je donne tous pouvoirs à M. Raoul d’Avenac pour rechercher la vérité et prendre les décisions conformes à mes intérêts ».