Les Sorcières neuchâteloises PDF
Au premier moment il semble que l’Église, animée de l’esprit de son divin chef, le grand ami du pauvre et de l’affligé, aurait dû faire quelque chose pour les serfs, la partie la plus nombreuse de la population. Mais si l’on en excepte la Trève-de-Dieu, défense à tous de guerroyer pendant un certain temps de l’année, les jours de fêtes qu’elle établit nombreux, et quelques stériles résolutions des...

Fritz Chabloz - Les Sorcières neuchâteloises

Les Sorcières neuchâteloises

Fritz Chabloz

178
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Publié par
StreetLib eBooks

Langue
français
Format
epub
Chargé

Description

Au premier moment il semble que l’Église, animée de l’esprit de son divin chef, le grand ami du pauvre et de l’affligé, aurait dû faire quelque chose pour les serfs, la partie la plus nombreuse de la population. Mais si l’on en excepte la Trève-de-Dieu, défense à tous de guerroyer pendant un certain temps de l’année, les jours de fêtes qu’elle établit nombreux, et quelques stériles résolutions des conciles aux premiers siècles, on ne trouve rien nous montrant qu’elle ait été bien pénétrée du désir d’améliorer le sort de la plèbe. Encore faut-il bien se dire que c’était d’abord en faveur des abbayes, des monastères, que la Trève-de-Dieu avait été établie. Quand on regarde de près l’Église de ces temps, on n’est plus étonné de son esprit, de ses tendances : Grands dignitaires, évêques, abbés, prêtres, tous à peu près sortaient de la classe des grands. Comment auraient-ils pu comprendre et vouloir améliorer la position du serf ? Nos évêques de Lausanne, de Bâle, sont toujours pris dans les hautes familles, parmi les Grandson, les Cossonay, les Neuchâtel, dans la haute noblesse romande.

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