Marga d’Andurain - Sous le voile de l’Islam
Sous le voile de l’Islam
L’extraordinaire aventure de Mme M. d’Andurain
Marga d’Andurain
Description
Certains casaniers nostalgiques ou neurasthéniques ont imaginé, répandu et fait admettre au rang des vérités premières, une formule, qui est la plus absurde et la plus décevante dans le répertoire des romances sentimentales : « Partir c’est mourir un peu. »En vérité, partir c’est rompre des chaînes, c’est ressentir dans tout son être l’euphorie de la liberté, c’est s’offrir à des émotions inconnues, à des sensations nouvelles et à toutes les perspectives de l’aventure ; c’est vivre intensément et passionnément.Des deux pigeons de la fable, celui qu’il faut envier et admirer, c’est le voyageur, bien qu’il ait souffert au cours de sa vie vagabonde et qu’on nous le représente rentrant un soir au nid, l’aile basse et traînant le pied. Celui qu’il faut plaindre c’est le gardien du pigeonnier, dont la vie monotone et banale s’est écoulée dans l’attente, la solitude et une nonchalante sécurité.