Alexandre Dumas - La comtesse de Charny
La comtesse de Charny
Alexandre Dumas
Descripción
Suite à la révolte du peuple du 6 octobre 1789, la famille royale est ramenée de force de Versailles à Paris et installée aux Tuileries. La reine Marie-Antoinette est de plus en plus injuste envers Andrée (la comtesse de Charny) parce qu’elle se rend compte que le mariage arrangé du comte (qu’elle aime passionnément) et de la comtesse de Charny peut devenir un mariage d’amour. Quittant alors le service de la reine, Andrée découvre enfin la joie de connaître son fils Sébastien, fruit de son viol par Gilbert lequel avait enlevé cet enfant à sa naissance.
Connaissant la place de Gilbert en tant que conseiller du roi, Sébastien a donc quitté Villers-Cotterêts, où il faisait ses études, pour Paris dans la crainte de ce qui pourrait arriver à son père et a effectué le trajet en compagnie d’Isidore de Charny, appelé par son frère (le comte de Charny) auprès de la reine, laissant en proie au désespoir sa maîtresse Catherine, fille du fermier Billot, ce héros de la prise de la Bastille devenu député de Villers-Cotterêts.
Le roi, plein d’espérance dans ses partisans qui ont émigrés, essaye de gagner du temps en ayant l’air de coopérer avec l’assemblée constituante tout en organisant sa fuite et celle de sa famille vers Montmédy.
Mais une succession de fatalités fait échouer cette tentative à Varennes où Isidore de Charny meurt, laissant alors seuls la pauvre Catherine et leur fils. Ange Pitou, jeune capitaine de la garde nationale, qui aime depuis longtemps Catherine, les prendra tous les deux sous sa protection, Billot ne pouvant pardonner à sa fille d’avoir été déshonorée par un noble.
La famille royale est donc arrêtée le 21 juin 1791 et ramenée à Paris au milieu de la haine et des injures populaires. Une fois la reine en sûreté, le comte de Charny repousse son amour trop exigeant et partage avec la comtesse de Charny un bonheur complet, compatissant à ses malheurs passés.
La commune et le peuple réclament la déchéance du roi mais l’assemblée royaliste constitutionnelle rechigne à l’accorder. Le roi et la reine, par leurs manœuvres, leur espoir de restaurer la monarchie d’antan, leur persistance à refuser de s’entendre avec les hommes qui auraient pu sauver leurs personnes à défaut de sauver la royauté (Lafayette, Mirabeau, Barnave...), vont être plus ou moins responsables des événements qui vont aboutir à leur chute.